Le sketch de Wary Nichen, « Le tennis a été inventé par un mauvais perdant », est publié en mai 2024.
Avec Wary Nichen, le tennis est un prétexte pour traiter des distinctions sociales dans le monde du sport. Et en particulier entre les sports de riches et de pauvres. Wary commence par une critique du tennis, qu’il décrit comme un sport devenu inutilement compliqué à cause d’un riche mauvais perdant. Ce personnage imaginaire aurait complexifié les règles du jeu pour éviter de perdre contre un joueur plus pauvre. L’auteur ironise sur des aspects spécifiques du tennis, comme le comptage des points où le riche décide que chaque point vaut 15 plutôt que 1, pour justifier ses investissements, et le fait de bloquer à 40 pour éviter la défaite. Il se moque par exemple des règles du service, où faire une faute est ok. Ou encore du let, où le riche change les règles selon sa convenance pour compter ou non le point.
Nous avons le droit à d’autres sports pratiqués par les riches, il ne se cantonne pas qu’au tennis. Ainsi le badminton, une sorte de tennis avec un papillon mort, ou encore le padel, et le squash. Il critique leur complexité et le besoin d’accessoires coûteux. Ce sont des sports deviennent de plus en plus absurdes au fur et à mesure que les riches cherchent à éviter l’effort physique. Par exemple, il explique que le padel est un refuge pour ceux qui échouent au tennis. C’est vrai quoi, avec un terrain entouré de plexiglas pour que la balle revienne toute seule, rendant le point interminable. Le squash, quant à lui, est comme un sport où l’on joue seul contre un mur. De cette manière, ce sport oblige à une victoire garantie. Contre soi-même, certes.
On terminera par une mention du polo, considéré comme le sommet des sports de riches, nécessitant un cheval. En contraste, le water-polo c’est comme une version pour pauvres, où l’on se débat dans l’eau sans équipement luxueux.