Le clip de Deadi, « Nuits Blanches », est publié en avril 2024.
Production : Misère Record
Direction : Slob
Extrait de Deadi – Enfin
Dylan l’admet lui-même : ses nuits blanches n’ont pas la gueule des soirées parisiennes. Et
c’est donc un Deadi tout seul qui nous entraîne dans une ballade jusqu’au bout de la nuit. On passera ainis devant le Moulin Rouge et le Chat Noir, on flanera en bord de Seine. C’est un lyrical criminel au casier presque vierge qui nous invite à suivre son flow impeccable tout en prenant le métro avec lui. Il présente dans sa grande majorité des scènes nocturnes urbaines et des moments solitaires, soulignant la nature introspective des paroles.
Deadi parle des défis et des expériences de la vie nocturne et de ses propres luttes personnelles : c’est donc cette introspection qui fait le rythme des paroles. Les paroles mentionnent ainsi le contraste entre une perception idéalisée des nuits parisiennes et la réalité qu’il vit, lui, au quotidien. La prod sert de métronome au bonhomme, qui enchaîne tranquillement kickage et autres gimmicks. À ce jeu là, clairement il fait la diff’, même s’il se trouve quelque part entre l’millésime et la piquette !
Nostalgique d’une époque, même (si) « c’était mieux avant » sonne pas aussi bien qu’hier, les nuits blanches de Deadi sont donc l’occasion d’une jolie introspective. Avec sa tête dans les nuages quel que soit l’état du ciel, il nous partage sa philosophie et ses pensées et réflexions : bienvenu(e) dans l’univers D-E-A-D-I !
Paroles de « Nuits Blanches »
(Intro)
Tin-tin-tin
Wow, qu’-qu’-qu-‘qu-‘qu’est-ce qu’il s’passe ? (Hey)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes (hey)
(Ok) Non, non, non, non
(Refrain)
Hey (hey)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
(Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes) Non (non, non)
Non, non, non
Hey (hey, hey)
Mes nuits blanches ont pas des gueules dе soirées parisiennes
(Mеs nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes) Non (non, non)
Non, non, non
(Couplet 1)
J’suis celui pour qui s’en tirer s’limite à huit lettres (ouais)
Et qu’l’idée d’avoir à faire la diff’ indiffère
Qui écrit comme y’en a qui s’aiment et pper-ra’ comme y’en a qui baisent
Celui qui croit qu’il vaut mieux, vaut mieux pas qu’il vienne (non)
Qui pourrait regretter l’époque des téloches à six chaînes (ouais)
Même « c’était mieux avant » sonne pas aussi bien qu’hier (non)
Quelques verres de mousseux et y’a plus d’Moussa qui tienne
Inquiétez-vous l’jour où ce sera moi qui gère
D-E-A-D-I : lyrical criminel au casier quasi vierge (quasi vierge)
L’écriture qui pue la be-her’ à dix mètres (à dix mètres)
Et qui mène la vie dure à qui la dit belle
Celle qui sert la sangria, LSD dans la pipette (la pipette)
Le pire cauchemar des rêveurs et des appuie-têtes (têtes)
J’suis quelque part entre l’millésime et la piquette (-quette)
Chez nous, les soirées pillaves ont jamais d’happy end
Tombe dans la neige en automne et tu passeras pas l’hiver
(Refrain)
Hey (hey)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
(Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes) Non (non, non)
Non, non, non
Hey (hey, hey)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
(Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes) Non (non, non)
Non, non, non
(Couplet 2)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
Saucé par la vue du sang même quand c’est moi qui saigne
J’connais moins « La Marseillaise » que la jamaïcaine
J’risque d’en baver au prochain test salivaire
Sans cœur envers les similis, la zik’ est ma Keyblade
La tête dans les nuages quel que soit l’état du ciel
J’connais rien d’aussi sacré qu’un bon vieux sacrilège
D’après toi, c’est Dieu qui teste ; à mes yeux, c’est toi qui merdes
(Refrain)
(Ouais) Ouais (hey)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
(Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes) Non (non, non)
Non, non, non
Hey (hey, hey, grand)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
(Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes) Non (non, non, hey)
Non, non, non
(Couplet 3)
Des putains d’cas sociaux m’les cassent et c’est moi qui paye
Dites-leur qu’ils sont lourds et tous ces bouffons croient qu’ils pèsent
Magic haze dans la che-po’ et j’suis d’humeur magicienne
D’humeur à changer ton Capri-Sun en capri-saigne
D’jà détérioré bien avant d’atterrir à Necker
La daronne m’a fait promettre de niquer v’là les mères
En attendant l’jour où Jacquie r’merciera Michel
Force est d’constater qu’le boule d’Aphrodite a pris cher
Fiché S pour shiteux d’puis déjà deux fois dix berges
Facile d’aimer les condés quand c’est pas toi qu’ils cherchent
Ma dernière interpellation remonte à c’week-end
Plutôt qu’finir esclave au paradis, sois Pinhead
(Hey, hey)
J’ramais déjà bien avant l’départ du capitaine
Si tu veux gazer, tu peux y aller
Mais c’est pas moi qui finirai la ganache encastrée dans la gazinière (non)
(Refrain)
Hey (hey)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
(Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes) Non (non, non)
Non, non, non
Hey (hey, hey)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
(Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes) Non (non, non)
Non, non, non
(Outro)
Mes nuits blanches ont pas des gueules de soirées parisiennes
Saucé par la vue du sang même quand c’est moi qui saigne
J’connais moins « La Marseillaise » que la jamaïcaine
J’risque d’en baver au prochain test salivaire
Sans cœur envers les similis, la zik’ est ma Keyblade
La tête dans les nuages quel que soit l’état du ciel
J’connais rien d’aussi sacré qu’un bon vieux sacrilège
D’après toi, c’est Dieu qui teste ; à mes yeux, c’est toi qui merdes
Ouais (hey)